• Cours, cours.

    A peine le temps d’y penser voire même d’en rêver et PAF ! Nous voilà à 18 ans seul dans notre appart’ de 17m2 où tout se trouve à portée de bras … Belle expérience où l’on apprend à optimiser l’espace... Ca peut toujours servir …

    A 25 ans ? On fête son premier vrai boulot et là on donne tout ! Ses soirées, parfois ses week-end et certains d’entre nous se disent encore « Et si je ne prenais pas toutes mes RTT ? C’est vrai ça pourquoi faire ? Suis si bien là au bureau quand y’a personne sur les coups de 22h …Même que je bosse plus vite ». Mouais.

    Trop tard. Le mal est fait. On se transforme en une personne à tendance robotique (les connexions USB et les mises à jour en moins) : on pense boulot, on vit boulot, on rêve boulot et on parle boulot 24h/24 ! Finalement, les résultats sont là : promotions, respect des barons, beaux projets.

    Et un beau jour on se réveille, on tombe amoureux ou on se trouve une nouvelle passion. Tant mieux ! Ben oui, le boulot c’est génial (surtout quand il nous plaît !) mais vivre ne se limite pas à ça. Faudrait surtout pas finir comme la rigide de la compta (veille fille, si si) et qui devinez quoi ? Ne parle que compta !!! A fuir d’urgence et à tout prix pendant les séminaires...

    Que c’est long d’en arriver à ce constat ! Celui de la vie et pas celui de la rigide …Aussi long que de passer son temps à dire qu’on ne ressemble pas à sa mère pour finir 15 ans plus tard par s’entendre parler exactement comme elle … On se fiche de nous j’vous dis !

    Vivre pour travailler ou travailler pour vivre ?Pour répondre à la question clé, je reprendrai donc la phrase fétiche de mon premier chef : La vérité est dans le milieu ! Eurêka ! Vous remarquerez, cette phrase est un vrai couteau suisse. Utile partout, elle fera son effet dans les repas familiaux, professionnels, en réunion, au téléphone ! Idéale pour sauver la face, laisser planer le doute ou relancer le débat. Belle trouvaille. Vraiment.

    Bref disons que l’expérience ou plutôt avancer dans la vie consistera visiblement à jongler avec de plus en plus de sujets, d’objectifs, d’intérêts et de problèmes (facultatif ce dernier point). Pas facile mais au moins regardons les choses sous le bon angle : notre champ de vision et d’action s’élargit toujours plus !

    Gardez le cap, le rythme et l’optimisme les challenges sont là !

    CS.


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  • Accueil

    Innocemment, je marchais à vive allure vers ma supérette préférée. Et BAM ! J’ai vu ce panneau. Une véritable synthèse de mon ressenti face à mon retour à l’emploi. Momentanément j’entends bien.

    De l’intérieur l’Entreprise est disponible. Une question RH ? J’appelle Laurence. Le merveilleux journal interne fourmille d’informations pratiques et utiles. Le nombre de données auxquelles j’ai accès est tel que je ne peux tout lire. Efficacité quand tu nous tiens…

    De l’extérieur les règles du jeu changent profondément. Culture d’entreprise, projets à court et moyen terme, créations de postes validées au budget… Mille sujets que je suis prête à disséquer puisque je suis équipée de deux armes massives : du temps et de l’intérêt ! Mais voilà, auprès de qui obtenir ces renseignements ?

    Alors on se mute en véritable détective. On guette le moindre article, on glane toutes les informations, on scrute chaque mouvement stratégique pour tenter d’infiltrer ce bunker.

    Ruse, patience et observation sont nos atouts. Affûtons-les !

    CS.


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  • On s’inscrit sur les sites emplois nationaux, régionaux voire locaux. On ouvre un CV en ligne. On enregistre des alertes emplois. On créé un profil Viadeo, Facebook, Twitter, Huzz, LinkedIn. On passe son temps sur le net. On en arrive même à se poser La question : Comment ils faisaient avant ???? Heu une réponse me heurte à l’instant … Déjà y’avait moins de chômage … Ca aide terriblement !
    Avez-vous remarqué le temps que ça prend de faire une recherche, de créer son profil et de sélectionner les informations les plus percutantes de notre modeste existence professionnelle ? Et encore on ne s’appelle pas Steve Jobs, Martin Luther King ou Gandhi… Imaginez-les être concis dans la description de leur vie pro … Hum… On a au moins cette chance !

     Mais là je dis ALERTE !!!!! Oui DANGER !

    Soyez très vigilants à ne pas vous faire littéralement aspirer par le monde virtuel. Paroles d’une victime. Cette semaine ma copine Lila m’a appelé trois fois. A chaque appel, elle me demande ce que je fais (Oui, je sais, elle très bien élevée).

    Réponses habituelles ? « Ben je suis sur facedebouc », « Je me fais des nouveaux amis virtuels », « je cherche des infos sur cette boîte… Tu sais celle qui fait des supers sacs à main !!!! » (Là je crois que c’est évident : JE SUIS UNE FILLE !).

    Sa réponse tomba telle une sentence : "C’était quand la dernière fois que t’as vu un humain ? ».

    « …Silence…Heu...Silence…Mouais c’est vrai que ça date un peu. ».

    En plus, faut bien avouer que la dernière personne était ma conseillère emploi de notre super pote Polo (Pôle Emploi pour les plus lents … ;-)).

    Une chose est à retenir. Nous ne sommes pas nés bipèdes  pour parler à des écrans. Non, non. Voir l’étincelle dans l’œil de celui qui a compris notre blague nous procure plus de joie que tous les tchats réunis.

    Accueil

    Notre réseau du quotidien peut aussi nous aider. Et oui Bibiche, la femme du boulanger connaît JeanJean responsable d’une équipe au marketing. Mieux, la fille trop pêchue au cours de sport du vendredi pense à recruter. Bonne nouvelle : Son seul objectif n’est pas de gommer cette foutue cellulite !

    Pour conclure ? Très simple : Posez un cadenas sur votre souris pendant quelques heures par jour et allez ouste dehors !
    Mais pour assurer votre bien-être, revenez trois fois par semaine du lundi au vendredi sur http://chomagestory.eklablog.com

    CS.


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  • Deux mois se sont écoulés.
    Respirer, souffler, penser.

    Mais voilà, ce matin un sentiment m’a envahi. D’un coup d’un seul, il a pris toute la place dans ma cabosse.

    Impossible de le nier. Impossible de continuer.

    Besoin de faire, d’organiser, de planifier, d’être efficace. Après tout on m’a appris à le faire. On m’a presque programmée pour ça.
    Bon ok ok… Pour ceux qui me connaissent beaucoup ou même un peu, j’ai aussi une tendance naturelle à ces penchants là. Oui je plaide coupable. J’aime pas la poussière, le bazar, marcher sans savoir où aller… Pas la peine de faire un dessin.
    Alors du coup j’ai fait ce que ma tête m’a hurlé de faire. J’ai organisé un petit coin de travail chez moi. J’ai planifié les tâches à réaliser. J’ai créé un beau tableau pour mesurer l’efficacité de mon travail.
    Et là bizarrement on retrouve nos vieux réflexes. On était content de les laisser un peu mais voilà ils nous rassurent et peut être qu’ils guident notre vie. Allez savoir !

    Premièrement…

    Viiiite du café, bon « café cafetière » dorénavant hein parce que  celui de Georges nécessite un gros budget … (Voir le sujet précédent pour ceux qui prennent le train en marche).

    Deuxièmement…

    Je consulte mes emails à la première heure. Là évidement y’en a beaucoup moins qu’avant. Alors nos nouveaux collègues s’appellent Job Alert, Job newsletter,  Actu de votre réseau, etc. Ils sont un peu avares de messages, un seul par jour pour les bonnes périodes, mais on est bien content de les trouver.

    AccueilTroisièmement…

    Je me creuse la tête pour sortir du lot. Avec plus de 9% de chômage en France, on peut dire que j’ai un peu de concurrence. J’image assez aisément le nombre incalculable d’emails de candidatures spontanées reçus par les services RH tant convoités.

    Se creuser la tête sur ce sujet ben ça occupe aisément les journées.

     

    Jadis, j’ai eu le fameux et archi connu « Métro, Boulot, Dodo ». J’ai pratiqué ensuite du « Course, Ménage, Machine à laver » certes moins fun mais non moins utile.

    J’entame aujourd’hui mes nouveaux hobbies :
    Chercher un emploi, trouver un emploi, avoir un emploi. Bordel !

    CS.

     


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  • Brutalement tout s’arrête.

    Pas de machine à café.
    Pas de réunion.
    Pas de déjeuner d’affaires.

    Oulàlà, étrange...

    Quoi faire ? Comment s'occuper ? Deux, seulement deux questions envahissent mes neurones.

    AccueilEt le déclic se produit, le corps se détend et l’esprit avec. Zen.

    La vache ! Ca fait du bien hein ?! A vivre en courant, j’avais oublié qu’on pouvait boire du bon café. Pas celui au goût infâme craché par la machine au rez-de-chaussée de mon ex-boîte mais celui fait grâce à la prodigieuse copine de notre fantasme prénommé Georges. Ok, les rumeurs sur bidule, qui s’est pris la pire vanne du Directeur Truc en réu devant 20 personnes, manquent un peu pour pimenter cet instant de pur bonheur…. Mais bon au moins y’a pas le sale type au fond de la salle de pause tout droit sorti de nulle part qui me matte les fesses ! Oui j’ai mis une jupe un peu courte … Et alors !?

    En plus, je peux aller à la plage. Na ! C’est vrai, il fait -15 dehors mais comme me dit ma maman l’air de la mer est vivifiant.

    Apprendre à se vider la tête. Vivre pour soi et pas seulement au travers du projet U-465 qui avait envahi mes journées trop longues et pour finir mes nuits trop courtes. Je redécouvre le cinéma en pleine journée, les ballades en centre ville et les bons petits plats faits maison.

    Les deux premiers mois dans cette nouvelle vie sont un pur plaisir. Des instants qu’on savoure en se disant « J’profite, ça va pas durer ! ». Ben ouais c’est vrai ça puisque je suis une gagnante. Même que tous le monde disait « Nan mais pour toi, vraiment, je ne m’inquiète pas » ou mieux « de toute façon tu réussis tout ».

    Alors je me suis prélassée …


    CS.


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