• On parle de moi... Si si !Je crois bien que nous ne devenons jamais vraiment adultes. Certains réflexes, doutes, questionnements ou angoisses rejaillissent sans prévenir dans un coin de notre tête. Ceux-là même qu’on croyait avoir stoppés net après le bac ou après la première fois chez l’esthéticienne pour les unes et la première biture entre potes pour les uns, ou encore après « the first but not the last » job. Et oui notre cerveau n’oublie rien. Il stocke sans répit et nous jette avec dédain des décennies plus tard, les fins de série mises au placard.


    Sauf qu’après plusieurs mois de chômage, je me rends compte avec stupeur qu’entre le moment où je sors de l’entretien et celui où le recruteur m’appelle, je vis une émotion toute particulière…

    OUI, j’ai envie de bosser. OUI, j’ai soif de responsabilités. OUI, je souhaite « plus que tout » rejoindre l’univers joyeux des salariés.

    Mais voilà, des remontées acides quittent les bas fonds de mon pauvre esprit pour atteindre le conscient. Et là un flot intarissable de questions parfaitement superficielles se déverse en moi… Suis-je capable de refaire mon travail ? N’ai-je pas tout oublié ? Vais-je savoir m’intégrer ? Va-t-on m’accepter ? Vont-ils être sympas ? Et le midi, je vais manger où et avec qui ? Faut s’habiller comment là-bas ? Je n’ai pas bien vu en m’y rendant pour l’entretien …
    Un peu comme la nuit qui précédait la rentrée des classes … Sentiment horrible qui me fait redevenir toute petite face aux autres et aux grands changements. Forcément la perspective de rencontrer de nouvelles personnes, d’aller dans de nouveaux lieux, d’effectuer de nouvelles tâches, perturbera le confort de mes habitudes réglées comme du papier à musique. Parfois la peur et l’envie cohabitent dans la même tête.

    On respire et on regarde droit devant soi… Pause… S’ils me sélectionnent, c’est pour mon parcours, mes compétences, ma personnalité. J’ai grandi, j’ai appris, je saurai. Ça va aller. Ça va mieux. Et puis, c’est comme la bicyclette, on n’oublie jamais !

    CS.


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  • On parle de moi... Si si !L’être humain a de légers défauts de fabrication. Concentrons-nous sur un de ces petits bugs des circuits qui n’occasionne pas de dysfonctionnement majeur mais seulement quelques anomalies. 

    Pourtant, la machine humaine produit de beaux miracles régulièrement : archivage de documents datant de 50 ans voire plus, traitement des déchets comprenant le recyclage pour certains et le rejet pour d’autres, et le plus spectaculaire avec la fusion de cellules d’une machine Homme avec une machine Femme donnant lieu à une nouvelle création résultant d’une sélection impartiale des meilleures données des deux initiateurs du projet.

    Mais voilà, au féminin comme au masculin, le bipède souffre de nostalgie récurrente. A chaque obstacle que la vie nous pose en plein milieu de notre chemin, le bug opère. La mémoire s’agite. Les souvenirs pointent à l’horizon. A cette étape, il est difficile de lutter contre ce sentiment qui nous envahit : la nostalgie.

    Et oui, c’est presque risible de s’apercevoir à quel point les mois, les années effacent allègrement les moments désagréables, les souffrances, les vexations, les conflits, bref les tracas. Restons digne et surtout honnête avec nous-mêmes : Arrêtons de regretter notre passé, notre ancien poste, notre ancienne entreprise.

    Regretter non, mais analyser oui ! On observe, on examine attentivement le chemin accompli pour en tirer des leçons. Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? Pour avancer et surtout rebondir Messieurs, Dames !

    CS.

     


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  • J'adore manger !Sans parler de bipolarité, argument favori de nos stars préférées pour excuser leurs écarts de conduite les plus extrêmes, le chômeur connaît régulièrement des variations non-négligeables de son moral.

    Tantôt à son paroxysme, tantôt flirtant avec les tréfonds de l’âme, le « moral » reste volatil et fragile. Ses fluctuations sont les reflets fidèles du nombre d’offres d’emplois parues au matin ou du retour, tant espéré, d’un employeur… Pieds et poings liés, le chômeur se sent comme bercé par les remous du marché l’emploi. Le bien-être est si fuguasse.

    Victime ou acteur ?

    Coupez court à la berceuse culpabilisante. Elle sort tout droit de la bouche de sirènes médisantes dont le but ultime est de blesser l’estime que vous vous portez. Cette estime est votre trésor le plus précieux. A vous de la choyer, de l’entretenir et de la valoriser. A elle seule, elle vous permettra de faire LA différence.

    Courage et persévérance !

     

    CS.

    PS : J'ai demandé et Billizzz a répondu présente ! Je suis bien contente aujourd'hui de publier une illustration spécialement créée sur le thème de mon article. Merci Billyzzz ! Découvrez son site Bilbostory.


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  • AccueilEtes-vous un brin tête en l’air ?

    Certains symptômes ne trompent pas et révèlent à coup sûr votre contamination… La perte moyenne d’un parapluie par an, partir en trombe faire ses courses sans sa liste minutieusement établie au fil des jours et des besoins, pire encore l’oubli de la carte bleu dans le distributeur automatique… A vrai dire, je pourrai continuer encore pendant plusieurs lignes mais cela deviendrait indécent.

    Pas facile pour tous les étourdis d’assurer en ces temps où l’efficacité est reine… Rares sont les bipèdes qui aiment répéter, prendre du recul, analyser, garder la tête froide. L’époque a une nette tendance à vivre à toute allure. Les distraits sont donc à contre courant dans cet univers du fast à tout prix. Pas simple de lutter contre leur insouciance, il leur faut alors riposter astucieusement : Bien obligés de s’organiser, de noter, de s’équiper de produits High Tech pour limiter les dégâts… Et là émergent de jolies qualités. A « écervelé », je préfère dire « évaporé ». C’est mieux et surtout la nuance négative laisse place à un peu de poésie ! Et j’enchaîne sur les remèdes efficaces dégôtés grâce à Madame Maturité …

    Finalement chaque point faible trouve sa force ! Petite leçon pour la fameuse question de nos chers entretiens d’embauche …

    CS.


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  • AccueilDepuis notre plus jeune âge, nous sommes attachés, ficellés, agrippés au regard de l’autre.

    Ne surtout pas décevoir, éviter de blesser nos parents, la maîtresse, les amis, l’être aimé et j’en passe. Peser ses mots, faire les bons choix, demander l’avis d’untel sont monnaie courante. Mais, oui oh grand « mais », cette prudence aiguisée n’est absolument pas infaillible face aux nombreux et incontrôlables actes manqués, échecs ou envies irrépressibles. Non hélas.

    Peut être, est-ce aussi bien finalement !

    Après tout, cela nous permet d’être libres et d’être nous-mêmes. N’est ce pas là le plus beau des cadeaux à s’offrir ? Je vote OUI.

    S’écorcher, tomber, pleurer sont aussi des apprentissages utiles. Nous sommes des êtres imparfaits et nous passons notre vie, notre temps à nous forger, à grandir, à apprendre. Et ce n’est pas si mal… Vaste programme pour toutes ces années passées et surtout à venir !

    Alors, je deviens un peu égoïste et peu à peu j’assume mes choix même les plus risqués. Je sais trop bien que ces choix font partie de moi, de mon histoire et je ne peux les ignorer.

    Juste une faveur … Lorsque mes pieds se prendront dans le tapis de la vie, ne me dites plus « je te l’avais dit ! ». Je hais celui qui a lancé cette phrase pour la première fois !

    CS.


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