• On parle de moi... Si si !La peur du lendemain est bien réelle.

    Présente à l’esprit des travailleurs pauvres, des chômeurs mais aussi des dirigeants, elle grignote les certitudes, floute les perspectives et assèche nos espoirs.

    Ce malheureux point commun entre tous ces grands chercheurs (… de solutions, de travail rémunérateur, de travail tout court, de compétences) rend la reprise économique complexe voire même difficile. Quand l’un a peur de déplaire, l’autre a peur de ne pas sélectionner le mieux qualifié pour le poste. Zoomons un peu sur ce dernier. Difficile de choisir efficacement parmi 20, 50, 100, 200 candidatures… Et plus ! Ces mêmes candidatures aux profils parfois si proches, chez qui les formations, les compétences, les expériences se font échos.

    Et puis les candidats se transforment quelques fois en experts des entretiens d’embauche. On dompte petit à petit nos postures, nos tics verbaux et on polisse notre présentation. Etre candidat devient un métier, une occupation à temps plein qui requiert une bonne maîtrise de soi. Ca s’apprend. Tout s’apprend heureusement !

    Mais la pression est bien là sur les épaules de celui qui recrute. Le candidat idéal doit avoir travaillé dans le même secteur d’activité, avoir exercé les mêmes missions et avoir une personnalité qui s’intègre parfaitement au sein de l’équipe déjà en place. Minimiser les risques à tout prix.
    Pourquoi ? Parce que ces atouts garantissent une prise en main rapide et surtout efficace des dossiers en cours et à venir. Le temps passe vite et les temps sont durs. Aucun échange de candidat ne sera toléré par la direction sans grimace, remontrance ou discrédit…

    Halte là ! Parfois un grain de sable gomme les craintes, les peurs. Donnons du souffle à l’entreprise. La différence apporte un regard neuf. Les nuances donnent de la matière à l’ensemble. Prendre du recul sur les événements donne souvent l’occasion de miser sur un risque calculé pour aboutir à de belles surprises.

    CS.


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  • J'adore manger !Tel un caméléon, le candidat observe son interlocuteur et apprend à adapter son comportement. Sa souplesse est son point fort parce qu’il sait que chaque recruteur est différent. Déjà, chaque entreprise est différente : enjeux, projets, secteur d’activité, culture d’entreprise, valeurs et j’en passe, toutes ces caractéristiques varient au grès des logos. S’arrêter là serait toutefois trop simple. Creusons encore un peu…

    Cadre opérationnel, professionnel RH ou dirigeant … Celui ou celle qui vous dira BANCO peut avoir des intitulés plus ou moins prestigieux mais à ne surtout pas négliger. Selon sa casquette, il aura des craintes, des questions parfaitement différentes. Quand l’un cherchera du factuel, l’autre scrutera à la loupe vos réactions. A vous de savoir positionner le curseur entre savoir-faire et savoir-être.

    Finalement ce jeu de dupe est le jeu de la vie. On se regarde, on se teste pour finalement se détester ou s'apprécier !

     

    CS.


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  • MotivationSommes-nous tous égaux face à l’emploi ?

    NON.

    Je pense hélas que la vie ne tient pas compte de valeurs comme l'égalité et tout spécialement dans ce cas. Ceci n’est pas pour vous accabler davantage ou inventer des excuses ou encore vous rendre amer mais autant être sincère tout de suite. Et plus vite nous avons conscience des difficultés à surmonter, plus vite nous serons d’attaque pour faire preuve de compétitivité sur ce marché de l’emploi en saturation.

    Aujourd’hui, je prends le risque d’être glaciale, voir peut être même un soupçon caustique. Tant pis. 

    Les inégalités sont nombreuses. La plus connue est fonction du sexe. Mais, je n’ai aucune envie d’utiliser des arguments féministes qui me desserviront aux yeux de certains. J’enchaîne donc avec une autre forme d’injustice, plus fourbe à mon sens : l’apparence. Oui, je pense qu’un physique peut jouer sur l’impression laissée aux yeux du recruteur. Sans disserter sur les atouts d’une beauté incontestable, certaines études démontrent que porter des lunettes laisserait penser que le candidat est une personne sérieuse. Les clichés sont légion et bien accrochés. Oui, un recruteur est avant tout un humain et non un robot. Et parfois, avec un petit coup de fatigue ou un souci personnel, il est probable qu’il se laisse emporter par quelques uns. Possible.

    Inutile de le lyncher à coup de pierre, il n’y est pour rien. Alors, je vous propose de faire un autre constat. Ce sera la petite lumière au bout du tunnel. Il y a un point sur lequel nous pouvons être égaux face à toutes ces bonnes écoles, ces belles relations et autres formes d'injustice difficilement maîtrisables. Hourra ! Alors, alors ?? ... La motivation !

    Oui, je sais vous vous dites que là franchement y’a rien de très novateur. C’est vrai. Mais ce bel avantage sera celui qui pourrait bien faire la différence. Ce moteur puissant vous soufflera à l’oreille les mots qui feront mouche.

    A vous de découvrir votre carotte, source intarrissable de motivation !

    CS.


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  • Un risque majeur guette chaque chômeur. Pour cette raison, je tiens particulièrement à alerter mes nouveaux compatriotes qui ont rejoint ma communauté. Méfiez-vous le danger rôde. OUI. Il est chez vous, planqué dans le frigo, affalé dans votre canap’ ou pire il lézarde dans votre transat.

    Pendant que nos proches ont une activité rythmée par des horaires de bureau stricts, nos journées s’organisent selon nos envies et nos priorités. Bon point.

    ‘Tention ! Je ne défends pas la thèse du « chômeur feignant ». Non, le chômeur n’est pas feignant et même qu’il frise le burn-out à force de ne penser qu’à une seule chose : redevenir comme tout le monde et retrouver le monde joyeux de l’entreprise. Je disais donc …

    Avec un emploi du temps souple, il est donc aisé de se faire pièger. Le traquenard le plus connu ? Le téléfilm de M6 programmé à 14h …. Et oui…. On déjeune tranquillement et PAF on tombe sur un film allemand romantico-comédico-n’importe quoi. Telle une abeille sur un pot de miel, on a du mal à résister. Pourquoi ? Franchement, je cale. Scénario nul, acteurs inconnus, réalisation bof… Ha si ! Une digestion difficile suite à un repas copieux pourrait éventuellement expliquer la mise en veille du cerveau. Mouais. Donc une méthode, une seule : ZAPPER dès le générique.

    J'adore manger !L’autre risque majeur ? Grossir. Et oui, le cerveau turbine pour solutionner une situation précaire. L’inquiétude nous pousse irrémédiablement vers le frigo (étape 1) puis le placard des confiseries (étape 2). Mec au boulot, amies au boulot, famille au boulot… Forcément il ne reste plus qu’à manger des « trucs bons » pour se réconforter. Erreur, grave erreur ! Passé trois mois, on ressemble à une baleine échouée sur son canap’ face à « Toute une histoire » (autre mauvaise habitude). Et en plus de détester sa situation on finit par se détester soi-même.

    Beaucoup trop pour une seule et même personne ! On chasse donc les idées noires. On se fait des petits plats équilibrés. On se remue le popotin au supermarché. On n’oublie pas le ménage. Et surtout on se met au sport. Couse à pied, natation, vélo, marche rapide : les activités pour un budget serré existent ! Zéro excuse acceptée. Nan !

    Et puis qui embaucherait une personne qui se sent mal dans sa peau à la mine triste faute de soleil et au cerveau ramolli par la télé ? Pas moi.

    Pour donner envie, fais envie.

    CS.


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  • AccueilJe me revois derrière mon beau bureau de Responsable. Quelle femme pleine d’assurance avec mon portable pro à la sonnerie frénétique et ma boîte mail qui n’en finissait pas de se remplir !

    Je m’entends encore répondre aux questions de la stagiaire. Elle et sa soif d’apprendre, face à moi, et mon discours rodé de Cadre épanouie…. Beau tableau ! Mais voilà quelques années plus tard la roue a tourné …

    Rien n’est acquis. Rien ne dure.

    Parfois les choses vont dans le bon sens. Pour preuve, j’ai eu une ascension hiérarchique constante pendant quatre ans. De stagiaire à responsable en passant par le statut de chargé de projets, j’ai passé les étapes avec succès. Quatre années où j’ai fini par oublier les risques, les difficultés, les doutes grâce à un compte en banque sécurisé, une nouvelle voiture et de belles chaussures. Pour toutes relectures, pour chaque question, il fallait assurer, être affirmatif. Pourquoi ? Parce qu’à la moindre faille, l’équipe pouvait se diviser et les alliés disparaitre. Même pour le meilleur d’entre nous, il est impossible d’agir seul. Il m'a donc fallu asseoir mon leadership !

    Incroyable comme les choses changent…

    Après l’invasion de M. Chômage, « Leadership » s’est fait viré par la puissante et fourbe « Incertitude ». Les regards de convoitise sont devenus compatissants. Les fondations en béton armé de compétences avérées se sont transformées en un sol instable et boueux. Alors je colmate les fissures pour que l’ensemble tienne bon face aux agressions. Le décor en carton-pâte assure la transition avant que la roue ne s’arrête à nouveau.

    Je parie que je serai bientôt gagnante ! Et vous ?

    CS.


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