• J'adore manger !Visiter Bordeaux, c’est bien ! Visiter Bordeaux tout en mangeant un canelé, c’est mieux !

    Oui, nous sommes au régime… Enfin non : nous sommes vigilants !
    Oui, les goûters sont réservés aux moins de quinze ans.

    MAIS (il y en a toujours un) une fois de temps en temps, juste pour chasser les idées noires et les frustrations, nous avons le droit à une douceur. Une pas dix, hein ?!

    Je me balade tranquille dans Bordeaux quand je tombe nez à nez avec le palais des canelés : Baillardran. Décor divin (des canelés en veux-tu en voilà !), senteurs exquises (des canelés, encore des canelés !), sourires jusqu’aux dents... des vendeuses intérieurement hilares de me voir manger des yeux ces montagnes de plaisir.

    Je préfère personnellement la taille moyenne parmi les trois existantes : ni trop ni trop peu. Parce qu’il ne s’agit surtout pas de réaliser un acte qu’on pourrait regretter, non, non, non. Le meilleur moment ? Lorsqu’on plonge dedans. Une véritable réaction en chaîne : D’abord le croquant du caramel suivi de près par la douceur de la vanille noyée dans l’intérieur onctueux et moelleux de ce prodigieux dessert. Le voyage se termine par une touche de rhum caractéristique de cette spécialité bordelaise.

    Pour la petite histoire, ce péché fût inventé par des religieuses. Ironique non ?
    Je vais donc m’infliger une pénitence (20 minutes de jogging) pour ce sacrilège.

    Visiter, manger, faire du sport... Faut pas nier qu'être au chômage peut aussi nous permettre de passer de bons moments. Sans complexe, aucun.

    CS.

    PS : Si tu passes à Bordeaux ... Pense à Baillardran (non, je n'ai signé aucun contrat de sponsoring mais qu'est-ce que j'aimerais ça !)


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  • Un risque majeur guette chaque chômeur. Pour cette raison, je tiens particulièrement à alerter mes nouveaux compatriotes qui ont rejoint ma communauté. Méfiez-vous le danger rôde. OUI. Il est chez vous, planqué dans le frigo, affalé dans votre canap’ ou pire il lézarde dans votre transat.

    Pendant que nos proches ont une activité rythmée par des horaires de bureau stricts, nos journées s’organisent selon nos envies et nos priorités. Bon point.

    ‘Tention ! Je ne défends pas la thèse du « chômeur feignant ». Non, le chômeur n’est pas feignant et même qu’il frise le burn-out à force de ne penser qu’à une seule chose : redevenir comme tout le monde et retrouver le monde joyeux de l’entreprise. Je disais donc …

    Avec un emploi du temps souple, il est donc aisé de se faire pièger. Le traquenard le plus connu ? Le téléfilm de M6 programmé à 14h …. Et oui…. On déjeune tranquillement et PAF on tombe sur un film allemand romantico-comédico-n’importe quoi. Telle une abeille sur un pot de miel, on a du mal à résister. Pourquoi ? Franchement, je cale. Scénario nul, acteurs inconnus, réalisation bof… Ha si ! Une digestion difficile suite à un repas copieux pourrait éventuellement expliquer la mise en veille du cerveau. Mouais. Donc une méthode, une seule : ZAPPER dès le générique.

    J'adore manger !L’autre risque majeur ? Grossir. Et oui, le cerveau turbine pour solutionner une situation précaire. L’inquiétude nous pousse irrémédiablement vers le frigo (étape 1) puis le placard des confiseries (étape 2). Mec au boulot, amies au boulot, famille au boulot… Forcément il ne reste plus qu’à manger des « trucs bons » pour se réconforter. Erreur, grave erreur ! Passé trois mois, on ressemble à une baleine échouée sur son canap’ face à « Toute une histoire » (autre mauvaise habitude). Et en plus de détester sa situation on finit par se détester soi-même.

    Beaucoup trop pour une seule et même personne ! On chasse donc les idées noires. On se fait des petits plats équilibrés. On se remue le popotin au supermarché. On n’oublie pas le ménage. Et surtout on se met au sport. Couse à pied, natation, vélo, marche rapide : les activités pour un budget serré existent ! Zéro excuse acceptée. Nan !

    Et puis qui embaucherait une personne qui se sent mal dans sa peau à la mine triste faute de soleil et au cerveau ramolli par la télé ? Pas moi.

    Pour donner envie, fais envie.

    CS.


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  • J'adore manger !Nous sommes un couple moderne. Trentenaires, actifs, indépendants et accomplis sont les mots qui nous caractérisent. Nous vivons ensemble mais nos jobs occupent 80% de notre temps en semaine. On rentre tard, épuisés de notre journée, stressés des objectifs à atteindre. Du coup, on parle assez souvent des problèmes, des questions, des doutes liés à ce taf omniprésent, parfois même envahissant.

    Et un jour cette routine installée s’arrête brusquement. BAM !
    Pas de préliminaires, pas de préparation physique ni mentale, RIEN.
    Je tombe au chômage.
    On tombe amoureux, on tombe dans le vide, on tombe sur quelqu’un, moi c’est le chômage qui tente de me faire tomber. Tente, sans jamais y parvenir.

    Sauf que ce changement nous pousse à nous organiser autrement. Les tâches ménagères ne bénéficiaient, certes pas, d’une répartition équitable… La tendance s’est donc accentuée. Comment faire subir 1h30 de remplissage de caddie dans un hypermarché bondé à quelqu’un qui a préalablement vêcu une fastidieuse semaine de travail ? Je capitule.

    Nos sujets favoris, source de débats et de discussions, sont à renouveler. La réussite de l’un peut inexorablement installer le sentiment de défaite chez l’autre. Compromis oblige : on en parle mais moins souvent.

    Une dernière nouveauté s’opère plus profondément. La mutation s’effectue au cœur même de l’esprit et plus exactement au sein de l’estime de soi. Ben oui, j’ai longtemps cru que ma seule réussite était ma carrière. Alors forcément, le jour où elle a encaissé un bon gros STOP, je me suis comparée à un gros tas tout mou. Tas de quoi ? Mieux vaut que je garde ce détail pour moi !

    Mais voilà le bipède est fabuleux.
    Avec lui le renouveau est toujours possible. Tant mieux pour nous !
    Avec ce changement, j’ai appris. J’ai compris aussi. Oui, j’ai une terrible envie de travailler parce que j’adore mon job mais ce job n’est pas l’unique chose qui me définit. NON !
    Et puis comment tester son couple sans épreuve hein ? Maintenant je sais : Doudou est parfait pour moi !

    CS.

     

    PS : Merci à Emilie Stora, llustratrice à Lyon, qui a bien voulu que j'utilise une de ses créations pour illustrer mes propos.... Découvrez son univers sur http://www.stora-emilie.com


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  • AccueilJe me revois derrière mon beau bureau de Responsable. Quelle femme pleine d’assurance avec mon portable pro à la sonnerie frénétique et ma boîte mail qui n’en finissait pas de se remplir !

    Je m’entends encore répondre aux questions de la stagiaire. Elle et sa soif d’apprendre, face à moi, et mon discours rodé de Cadre épanouie…. Beau tableau ! Mais voilà quelques années plus tard la roue a tourné …

    Rien n’est acquis. Rien ne dure.

    Parfois les choses vont dans le bon sens. Pour preuve, j’ai eu une ascension hiérarchique constante pendant quatre ans. De stagiaire à responsable en passant par le statut de chargé de projets, j’ai passé les étapes avec succès. Quatre années où j’ai fini par oublier les risques, les difficultés, les doutes grâce à un compte en banque sécurisé, une nouvelle voiture et de belles chaussures. Pour toutes relectures, pour chaque question, il fallait assurer, être affirmatif. Pourquoi ? Parce qu’à la moindre faille, l’équipe pouvait se diviser et les alliés disparaitre. Même pour le meilleur d’entre nous, il est impossible d’agir seul. Il m'a donc fallu asseoir mon leadership !

    Incroyable comme les choses changent…

    Après l’invasion de M. Chômage, « Leadership » s’est fait viré par la puissante et fourbe « Incertitude ». Les regards de convoitise sont devenus compatissants. Les fondations en béton armé de compétences avérées se sont transformées en un sol instable et boueux. Alors je colmate les fissures pour que l’ensemble tienne bon face aux agressions. Le décor en carton-pâte assure la transition avant que la roue ne s’arrête à nouveau.

    Je parie que je serai bientôt gagnante ! Et vous ?

    CS.


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  • AccueilEtes-vous un brin tête en l’air ?

    Certains symptômes ne trompent pas et révèlent à coup sûr votre contamination… La perte moyenne d’un parapluie par an, partir en trombe faire ses courses sans sa liste minutieusement établie au fil des jours et des besoins, pire encore l’oubli de la carte bleu dans le distributeur automatique… A vrai dire, je pourrai continuer encore pendant plusieurs lignes mais cela deviendrait indécent.

    Pas facile pour tous les étourdis d’assurer en ces temps où l’efficacité est reine… Rares sont les bipèdes qui aiment répéter, prendre du recul, analyser, garder la tête froide. L’époque a une nette tendance à vivre à toute allure. Les distraits sont donc à contre courant dans cet univers du fast à tout prix. Pas simple de lutter contre leur insouciance, il leur faut alors riposter astucieusement : Bien obligés de s’organiser, de noter, de s’équiper de produits High Tech pour limiter les dégâts… Et là émergent de jolies qualités. A « écervelé », je préfère dire « évaporé ». C’est mieux et surtout la nuance négative laisse place à un peu de poésie ! Et j’enchaîne sur les remèdes efficaces dégôtés grâce à Madame Maturité …

    Finalement chaque point faible trouve sa force ! Petite leçon pour la fameuse question de nos chers entretiens d’embauche …

    CS.


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